mercredi 4 février 2015

Strawberry Farm - Camerons Pocket


1-11/08


On nous a indiqué une ferme de fraises qui recrutait, alors nous, tout contents, on y est vite allé et ça a été notre pire expérience professionnelle!
On donnait le meilleur de nous-même mais la patronne s’acharnait sur nous parce qu’elle aimait pas les français et qu’on était les derniers arrivés, elle avait besoin de passer ses nerfs sur quelqu’un et ça a été sur nous!
On était payé au kilo : 1$ pour 1kg de bonnes fraises ramassées - et on devait enlever les fraises pourries et les mauvaises herbes gratuitement - et 0,20$ pour une barquette de 250g. On gagnait entre 20 et 50$ par jour pour 8h de travail. On ne pouvait pas cueillir plus vite puisque la boss était toujours derrière nous à nous critiquer, à nous ordonner de refaire nos rangées parce qu’on avait oublié des mauvaises herbes… Elle était odieuse et prenait plaisir à nous rabaisser…
On a quand même travaillé 11 jours là-bas, on espérait que ça allait s’améliorer, et puis comme on voyait aucun changement, on est parti!

Mais cette expérience a quand même eu quelques aspects positifs. Déjà, maintenant on sait ce que c’est que d’être exploité, et nos futurs patrons nous paraitront super gentils! Et on s’est aussi fait de bons copains : un français, une estonienne et une taïwanaise, qu’on a retrouvés après!



Voilà les champs de fraises :


Il y avait seulement deux champs (six variétés de fraises différentes), mais comme les fraises murissent vite, on s’occupait d’un champ chaque jour et il y avait toujours du boulot. 
Pour ramasser les fraises, on était assis sur un chariot, les jambes écartées de chaque côté de la rangée et on remuait chaque plant de fraises pour ne pas en oublier. on faisait avancer le (lourd) chariot en arrière, en poussant avec nos pieds. C’était assez physique, après avoir arrêté on a eu des courbatures pendant encore deux semaines!
Pour éloigner les oiseaux, des hauts-parleurs émettaient en permanence des cris de rapaces ou d’autres sons pour les effrayer, il y avait aussi des explosions au gaz et - quand les clients n’étaient pas là (car ils faisaient aussi snack-bar et « Pick your own », c’est-à-dire que les gens pouvaient venir ramasser leurs propres fraises) le mari leur tirait dessus!



Un Rainbow Bee-eater, prêt pour le carnaval :


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